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Pour quelques murmures de plus
it was like an interminable letter which no one would ever read - ORWELL
Ainsi s'essoufflent les sirènes dont les cris résonnent encore dans l'écume de bitume. Il s'arrête mais court encore, s'éloigne, s'enfuit du parterre de bris de verre que le sang enrobe. - Présumé coupable jusqu'à preuve de couleur - il court encore mais...
Et les étoiles applaudissent ce brise-ennui imprévu Il est vrai qu'il bruine cette nuit, et que l'été a dans ses voiles le bruit des gouttes de pluie Peut-être vaudrait-il mieux avancer sans s'alourdir des possibles - mais la raison n'attire plus personne...
Mais j'ai quelque angoisse que la rosée ne saurait effacer. Alors, souhaitant les effluves orientales du jasmin, on ouvre les portes à de nouvelles turpitudes, que le chant des parapluies ouverts pardonne. Sans voir que les ailes grises du jour se déploient...
se dire que ça reviendra laisser carnets et stylos au tiroir et triturer les mots dans la tête seule ne rien écrire et se dire que ça reviendra essayer plus tard de remettre la main de remettre l'esprit sur ces monèmes et n'y parvenir pas en fin de compte...
Elle marche hébétée vers une fin stellaire, la bouche ouverte et les plaies écorchées - ne vous inquiétez pas, seule l'écorce est touchée - la sève jaillit comme d'une fontaine de ces mortelles égratignures, et la floraison ne viendra jamais - voyez,...
À mi chemin entre la chute et le rééquilibre sur la poutre céleste l'enfant hésite à continuer. Un pied puis l'autre, le bois craque. Il a un frisson, mais résiste à la peur. Il ne sait ce qu'il l'attend en bas et redoute la douleur d'un atterrissage...
Elle marche vite, ses talons ricochent sur les pavés, le rythme ralentit, le galet coule. La voilà sous l'eau, à regarder la surface par en-dessous, la réalité à travers des masses étouffantes. Elle ne criera pas " je me noie ", l'aide, ça ne se demande...
Et je l'entendais le dire et le dire encore "Faulloir" au lieu de "falloir" Pourquoi le "fa" lui fait-il peur ? Et je pense à une Fanny, elle serait blonde, ou plutôt brune, ses cheveux paraîtraient noyés de brou de noix et dans ses yeux, coulerait une...
Me laisse pas mourir, implore-t-il. Les laisse pas m'étouffer, me briser et me réduire en poussière Les laisse pas détruire ce que tu vois de bon en moi Les laisse pas éteindre la lumière Les laisse pas devenir tout-puissants Les laisse pas boire mon...
Cage de métal rouge, Du point A au point B Goudron défile. Arrêt. Coup d'oeil au rétro. Et le monde s'effondre. La réalité frappe et s'écrase Dans les yeux, élancement de clair Et d'automne, pommettes Cisaillées, iris mûrs La comptine meurt dans les terrains...
Parfois disparaître sous terre, s'évaporer, se désintégrer Ne devenir qu'un reste Parfois respirer brûler, atténuer, ré-incendier Conquérir l'air Parfois fermer le coeur, les yeux, l'esprit Attendre l'arrêt Parfois marcher vers un nulle part en transe...
Je veux entendre tes ongles se briser sur le tableau noir. Crisser. Exploser. Imploser. Je veux t'entendre crier. Je veux t'entendre souffrir. What have we done to each other ? HURLE. Montre-moi que t'es là, qu'ils ont voulu te briser mais qu'ils ont...
Réversibles.
Drape le drame et enrobe-le de tendre âpreté Ferme les yeux et voile l'inavouable Cherche le noir entre les lames et tire-les Ouvre les yeux et le matelas s'affaisse, affaibli
Et quand je regarde dehors la grisaille qui enfume le ciel, j'ai faim du sel qui cristallise la blondeur d'un été avec toi.
(inspiré par un tableau de la série Ciels ) Cos m os édulcoré vers lequel c o nvergent les pépites de nuit , sur un f o n d de métal , laisse les couleurs inhumaines pren d re le dessus , et scintiller e ncore un peu , répondant à l'appel de ce petit...
Parfois Les choses deviennent floues Et sous les astérisques de l'existence On rêve de plus, on rêve de mieux, on rêve de peu Parfois Il y a des couleurs Qui font hurler le ciel Et jouir les airelles Mais parfois, parfois, parfois j'ai envie de manger...
Et j'aimerais que les points qui s'alignent dans le ciel soient un chemin tracé pour ce nous qui oscille entre passé et futur
(inspiré par Partir ) Partir. Partir l'écume, Partir le bleu, Partir demain, Partir hier. Et les prunelles stupéfaites fixent un horizon entre mèches sombres, un horizon duquel luisent de nouveaux chaos salés.
Rayon furtif qui recolore le monde éloigne le glacier des yeux qui souffrent encore son sourire éclipse solaire panse les iris humides et immobilité rayonnante figée ce jour et à jamais
Et même cette joie anonyme qui vit le bleu, fait battre la toile d'un sourire figé, d'un saut de satin à jamais aérien, est tachée de cette droite maladive, de cette masse pernicieuse.
(inspiré par La Voleuse n°10) Au détour d'un haut qui devient bas prends ma main et laisse toi porter par les cris exaltés de ces gens dont nous étions mais ne sommes plus maintenant que ta robe blanche agite le bleu du ciel dans un envol que mon sourire...
(inspiré par La Voleuse n°9) Nos étreintes deviennent floues elles se manquent dans le bleu des souvenirs qui s'effacent. L'anorak jeté sur le fauteuil en est témoin : le temps passe, de photo en réalité. Mais ta robe blanche scintille toujours dans...
Et j'aurais voulu renaître aujourd'hui creuser un peu plus la verve maladive des oiseaux funèbres admettre l'humidité des prunelles ternies par la brûlure entendre les couleurs. source image
Est-ce que les mots peuvent faire venir les sentiments ou sont-ils condamnés à en être les exutoires ? Sourcils froncés Air absent Ailleurs Elle cherche la réponse dans les yeux d'un Il Ailleurs lui aussi. source image
